Chers amis,
L'inscription dans la Constitution de la "liberté garantie" de la femme de pouvoir recourir à l'avortement a été votée, sans surprise hélas.
Voter un tel texte, c'est détruire notre humanité pour laquelle l'interdit de tuer est fondamental et précipiter la chute de notre civilisation. La peine de mort a été supprimée pour les coupables et rétablie pour les innocents. Ils affirment qu'avorter n'est plus un drame, mais une chance qu'il faut célébrer dans la liesse. C'est une folie de le penser, une honte de le faire".
Alors que les parlementaires ont voté avec 780 voix en faveur du texte, 50 abstentions et 72 voix contre, nous étions réunis à quelques pas du château, sur la place Hoche à Versailles, pour ce jour de tristesse et de deuil, au son du glas que nous faisions raisonner sur la place. Nous avons déposé des fleurs blanches, symbole de notre résistance au pied d'échographies de petits embryons de quelques semaines...
Nous remercions les 72 résistants à la culture de mort. Ils ont défendu l'honneur de la France, ce sont les justes dont l'Histoire se souviendra.
Mais le deuil ne va pas sans espérance : la nôtre est de pouvoir réveiller les consciences et changer les cœurs. Si nous avons perdu une bataille, nous continuons le combat pour le droit imprescriptible des enfants à naître, et pour obtenir de véritables changements dans l'accompagnement des femmes enceintes en difficulté, afin de leur permettre d'accueillir la vie.
Nous avons réuni près de 2.000 personnes entre 15h et 19h, avec les rotations de manifestants. Merci à tous ceux qui ont répondu présent à notre appel.
Nicolas Tardy-Joubert
Président de la Marche pour la vie
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