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dimanche 29 novembre 2020

Messes à plus de 30 personnes : la détermination des AFC a porté ses fruits

Communiqué de presse de la CNAFC

Aujourd'hui, dimanche 29 novembre, le Conseil d'Etat, a entendu les requêtes portées par plusieurs associations et a enjoint le « Premier ministre de modifier, dans un délai de trois jours à compter de la notification de la présente ordonnance, en application de l’article L. 3131-15 du code de la santé publique, les dispositions du I de l’article 47 du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020, en prenant les mesures strictement proportionnées d’encadrement des rassemblements et réunions dans les établissements de culte. ».


Cette mesure apparaissait comme incohérente, inapplicable et méprisante à l'égard des religions alors que les transports, entre autres, accueillent du public sans limite de densité.


La détermination des Associations Familiales Catholiques - qui étaient représentées à l'audience, aux côtés d'autres associations, notamment le CPDH - a porté ses fruits. 


Pour les Associations Familiales Catholiques, il s'agit d'une mesure de paix sociale. Elles se réjouissent que tous les fidèles puissent de nouveau assister à leur culte.




jeudi 26 novembre 2020

7e vente de Noël au profit des chrétiens d'Orient - Castres 5 / 6 décembre

7e vente de Noël au profit des chrétiens d'Orient à CASTRES
Salle paroissiale Saint-Jacques (26 bd Drs Arribat)

SAMEDI 5 DECEMBRE 10h-12h30 / 14h-18h
DIMANCHE 6 DECEMBRE 10h30 -12h30 / 14h-17h
Livres (neufs et occasions, déstockage éditions du Triomphe), vins et produits monastiques, cadeaux, décoration (fait-main), miels du Tarn et confitures



mercredi 18 novembre 2020

Rendez-nous la messe !

 

photo : Le Progrès de Lyon

Voici un extrait du discours prononcé lors de la manifestation AFC Draguignan :

A Nice, le 29 octobre dernier, le terrorisme s’en est pris à la liberté de culte comme il l’avait fait a Saint-Etienne du Rouvray le 26 juillet 2016. Aucune célébration religieuse n’est une offense dans une république laïque qui respecte la religion pour ce qu’elle est : l’expression d’une conviction intime, et qui en garantit la pratique pour ce qu’elle est : l’exercice d’une liberté fondamentale. Sur cette liberté, le République ne transige pas“.

Ce discours n’est pas celui d’un évêque ou d’un curé, ce discours est le vôtre monsieur le Premier Ministre (…) alors que vous aviez interdit nos messes depuis cinq jours. Votre cynisme n’a donc pas de limites ? De qui vous moquez-vous ?

Non, ce n’est pas le terrorisme qui s’en est pris à la liberté de culte, c’est vous ! Le terrorisme tue les corps, vous vous tuez les âmes, en refusant qu’elles soient nourries par le culte, le plus haut, le plus précieux, le plus nécessaire, le plus vital qui soit : celui du Saint Sacrifice de la Messe ! Si les terroristes islamistes sont les terroristes du corps, vous êtes les terroristes des âmes ! Or, elles sont plus précieuses pour nous que notre vie même. C’est sous les fascismes et les dictatures que les gouvernements s’en prennent à la vie spirituelle. Au pays des Droits de l’Homme, nous exigeons les droits de l’Ame !

Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui peuvent tuer l’âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne” (Matt 10,28)

Nous sommes en colère, monsieur le Premier Ministre !

Comment pouvez-vous décider pour nous de ce qui est nécessaire et de ce qui est ne l’est pas ? Vous ne pouvez ignorer les milliers de martyrs des premiers temps de l’Eglise, ou encore ceux e la Révolution, qui ont préféré prendre le risque de perdre leur vie plutôt que de renoncer à la Messe dans les catacombes. Ce n’est pas une amende de 135€ qu’ils encouraient, c’était la dent des lions, le grill, la flagellation, l’écartèlement, les torches vivantes et, une quinzaine de siècles plus tard, la guillotine. Et vous prétendez nous faire peur, nous menacer d’une amende, monsieur Darmanin, nous qui partageons la Foi et la ferveur de ces martyrs chrétiens et qui servons le même Dieu ? (…)

De quel droit, un gouvernement laïc – pour ne pas dire athée – peut-il décider si le culte dont il ne partage pas la Foi est nécessaire ou non ? L’interdiction du culte est une atteinte gravissime à la première de nos libertés, celle-là même pour laquelle vous affirmiez il y a moins d’un mois que la “République ne transige pas“.

Nous dénonçons une grave dérive vers une dictature, une dictature en marche, cachée (masquée, devrais-je dire!) derrière le soi-disant souci de santé… Mais quelle disproportion, entre d’une part les mesures gravement liberticides et arbitraires (pouvoir promener son chien ou se rassembler dans un centre commercial, et ne pas pouvoir se rassembler dans une église, c’est l’archétype de l’arbitraire !), mesures qui nous sont imposées à grand renfort de contrôles et d’amendes, et d’autre part une épidémie à la gravité discutable, qui tue essentiellement nos aînés au seuil de leur espérance de vie ! (…)

Ici à Draguignan, nous avons une histoire, nous savons tous que lors de l’épidémie de peste dans notre bonne ville, les habitants ne se sont pas confinés mais se sont réfugiés sous le manteau de Notre-Dame pour implorer sa protection et la ville a été épargnée (…)

L’Histoire de France nous rappelle aussi que jamais depuis la Grande terreur, et sa folie meurtrière, jamais la messe n’avait été interdite. pas même pendant l’Occupation, ni sous les bombes, ni même pendant l’épidémie de grippe espagnole (…)

Depuis trop longtemps nos gouvernants piétinent la famille, salissent le mariage, assassinent nos bébés, trafiquent la vie humaine, pervertissent nos enfants, et continuent de plus belle cette année alors que les français apeurés et sidérés sont assignés à résidence.

Les chrétiens en a assez de voir la Fille aînée de l’Eglise se vautrer dans la boue. Nous ne vous laisserons pas nous nous voler la Sainte Messe ! Nous ne lâcherons rien ! Si le gouvernement persiste à fouler aux pieds notre liberté de culte, il nous trouvera sur sa route, plus déterminés que jamais, et prêts à tout pour recouvrir nos droits ! Rendez-nous la messe !

lundi 2 novembre 2020

Les AFC forment un recours devant le Conseil d'État pour permettre la liberté des cultes

Communiqué de presse :

Lundi 2 novembre, les Associations Familiales Catholiques, conjointement avec d'autres associations confessionnelles et des évêques* ont déposé une requête en référé-liberté auprès du Conseil d'État.

Ils demandent ainsi au Premier Ministre de modifier deux articles du décret du 29 octobre 2020, portant une atteinte grave et illégale à la liberté fondamentale du culte et au droit de participer collectivement à des cérémonies cultuelles :

- d'une part, pour permettre aux personnes de se rendre à un lieu de culte distant de plus d'un kilomètre de leur domicile, sans condition de durée, tout en prenant en compte la situation particulières des aumôniers appelés à se rendre au chevet de leurs fidèles ;

- d'autre part, pour autoriser les rassemblements dans les établissements de culte en limitant leur durée à 90 minutes et en prescrivant toutes les mesures utiles à la prévention de la propagation du virus.

Car les AFC sont convaincues plus encore qu'au printemps, que le soutien spirituel et la nécessité de cérémonies communautaires pour tous les fidèles d'une religion sont essentiels.

La participation physique à la prière communautaire et l'assistance au culte  sont des éléments majeurs de réconfort et de force morale, particulièrement dans cette période où la confrontation avec la maladie et la  mort sont plus fortes et où la communauté catholique est victime d'actes de terrorisme.

La Confédération nationale des Associations Familiales Catholiques dont un des objets est "d'assurer la défense des intérêts spirituels […] des familles et d'exercer devant toutes les juridictions toute action en justice […] relativement aux faits de nature à nuire aux intérêts spirituels […] des familles." (article 1 bis des statuts) se fait la porte-parole des familles qui aspirent à vivre leur foi.  Cette liberté est fondamentale et ne peut s'exercer sans liberté de culte.

Respecter la liberté religieuse reconnaît l'apport unique et indispensable des religions dans la société. La dignité de l'homme passe par la liberté religieuse. Le Pape Jean Paul II affirmait même "qu'elle est à la base de toutes les autres libertés".
La France, pays des Droits de l'Homme, se doit de respecter cette liberté.

* Les associations : Anuncio, Le Village de François, Journées Paysannes, IRCOM, Les Deux Rives et les évêques :  Mgr Dominique Rey - évêque de Fréjus-Toulon, Mgr David Macaire - archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France, Mgr Jean-Pierre Cattenoz - archevêque d'Avignon